20 mars 2018

Saint-Pierre et Miquelon chalutier Névé TAAF Albatros Marine nationale

Saint-Pierre et Miquelon le chalutier Névé et le patrouilleur Albatros

Pour ceux qui souhaitent continuer l'histoire du patrouilleur Albatros, le 14 mars 2018 Saint-Pierre et Miquelon a sorti un timbre sur le Névé.




d'une valeur faciale de 0,95 €. Le timbre a été imprimé en taille douce d'un format de 48x27.

La maquette est de Patrick DERIBLE. La gravure est de Pierre BARA.

La vente générale se fera dans le bureaux de poste en métropole le samedi 17 mars 2018.


premier toucher à Crozet TàD manuel 2-7-1984

Pour ceux qui ne connaîtraient pas l'histoire de ce bateau, longtemps doyen de la flotte française, le vieux patrouilleur n’avait pas été construit au départ pour les missions militaires mais pour la grande pêche. Livré en 1967 par le chantier normand du Trait, en bord de Seine, il s’agit à l’origine d’un chalutier congélateur. Au profit de la Société navale caennaise, le Névé remplit ses cales de poisson en Atlantique nord jusqu’en 1983. Basé au Havre à partir de 1972, il mène lors de sa première vie pas moins de 39 campagnes sur les mers tumultueuses des grands bancs de Terre Neuve et au large de la Norvège.

premier toucher à Port-aux-français TàD manuel  6-7-1984

Alors que l’emploi massif de chalutiers industriels épuise la ressource de morue dans les années 70, entrainant la mise en place de quotas drastiques et l’exclusion des pêcheurs étrangers par les autorités canadiennes au début des années 80, l’avenir du Névé est incertain. 

premier toucher à Amsterdam 26-7-1984


premier toucher à Amsterdam flamme Martin de Viviès 26-7-1984

C’est alors que la Marine nationale, en quête d’un bateau très robuste et endurant capable de patrouiller dans les rudes latitudes de l’océan Austral, décide en avril 1983 d’en faire l’acquisition. 




Transformé à Toulon, avec un réaménagement des locaux et l’ajout d’équipements, dont un canon de 40mm sur la plage avant, l’ex-chalutier reprend du service au bout d’un an, en mai 1984. Clin d’œil à sa nouvelle vocation, il est rebaptisé Albatros, grand oiseau marin capable de survivre en mer dans les conditions les plus dures.

premier toucher à Amsterdam TàD 26-7-1984

à lire la suite sur Mer et Marine 

https://www.meretmarine.com/fr/content/albatros-de-lancien-chalutier-de-terre-neuve-au-mythique-patrouilleur-austral


Dernière cérémonie des couleurs Brest Recouvrance 27-1-2016


Dernière cérémonie des couleurs Brest Recouvrance 27-1-2016

Armement Glâtre Notre-Dame du Châtelet Pêche Terre-Neuve 1941 sous-Marin

Notre-Dame du Châtelet est coulé au large des Açores






À partir de juin 1940, la France occupée se voit confrontée à la restriction de ses zones de pêche, limitées à trois milles des côtes. La grande pêche souffre particulièrement de ces limitations du fait de l’éloignement des bancs de Terre-

Neuve

OCEAAN 
La Goélette OCEAAN est mise à l'eau le 17 mars 1921 aux Pays-Bas.
En 1925 toujours sous le nom d'OCEAAN pour l'armement N.V. Reederij puis en 1928 pour pour J.J. Onnes;

Notre-Dame du Chatelet devant les remparts de Saint-Malo
Rachetée par un armateur malouin en janvier 1930, elle devient NOTRE DAME DU CHATELET (SM 142) pour les Pêcheries du Labrador à Saint-Malo, puis en 1936 pour la Société des Pêcheries Malouines Marie-ange Glâtre à Saint-Malo.





Des accords sont passés entre le Gouvernement de Vichy et l'occupant pour accéder aux bancs de Terre-Neuve.





Faisant route vers Terre-Neuve, le trois-mâts Notre-Dame du Châtelet a sombré le 15 mai 1941, coulé par un sous-marin allemand, au large des Açores. Des documents découverts récemment viennent compléter le puzzle mémoriel de cette tragédie maritime.




Stèle à ND du Châtelet à Pleslin-Trigavou


Pas facile de démêler l'écheveau historique de la tragédie maritime du trois-mâts Notre-Dame du Châtelet, coulé au large des Açores le 15 mai 1941, par un sous-marin allemand. Des passionnés d'histoire locale s'y sont attelés, certains recueillant les souvenirs des survivants, à l'instar de Miche Duedal, d'autres compilant les informations administratives. Les zones d'ombre s'éclaircissent peu à peu sur ce naufrage, qui a coûté la vie à 28 hommes d'équipage (38 marins ayant embarqué sur le trois mâts). Hier, des documents découverts récemment ont été remis aux descendants des victimes.

« Résistance collective»

Au printemps 1941, l'armateur malouin Marie-Ange Glâtre réarme le Notre-Dame du Châtelet pour une nouvelle campagne à Terre-Neuve. Avec à leur tête le capitaine Joseph Delaunay, originaire de Pleslin, les 38 hommes d'équipage embarquent à La Rochelle (17), le 1er mai, mais doivent attendre dix jours avant de pouvoir lever l'ancre. 

Wolfgang Lüth est au centre de la photo


«D'âpres discussions se tiennent à la Kriegsmarine entre l'armateur, le capitaine Delaunay et les Allemands. Ceux-ci envisagent une collaboration active : l'utilisation de la TSF et de l'opérateur radio pour la transmission de renseignements sur les mouvements des navires alliés dans l'Atlantique. Tous unis derrière leur capitaine, les marins du «Châtelet» refusèrent d'appareiller dans ces conditions. Le capitaine fit alors démonter les installations de TSF et l'opérateur radio resta à terre. Leur sort dut, alors, être scellé...», explique Joseph Delaunay, le fils du capitaine, dans l'ouvrage Le Pays de Dinan 2011. 

Le 15 mai 1941, en pleine nuit, sans sommation, le voilier essuie des tirs de canon provenant du sous-marin allemand U-43  ( Kptlt. Wolfgang Lüth) 

«En disant "non", ils ont fait acte de résistance collective et ont signé leur condamnation».
 Seulement dix rescapés pourront témoigner des circonstances dramatiques de la disparition du «Châtelet». 






(De l'envoyé spécial du a Matin BAYONNE, avril.

Lundi de Pâques 1941. Au début de l'après-midi, par une belle brise d'est, le trois-mâts Martin-Pêcheur, toutes voiles dehors, a descendu l'Adour, quittant le port de Bayonne pour gagner Terre-Neuve. Le Martin-Pêcheur, deux mots peints sur la coque grise en grandes capitales rouges, sans compter les trois couleurs de France sur la cabine du gaillard d'arrière. Capitaine Renard, 36 hommes d'équipage, 350 tonneaux, 320 tonnes de morue dans la cale, au retour, si Dieu lé veut.

Ses frères attendent l'Izarra, le Bassilour sont là, tout près, de l'autre côté du fleuve plus haut, à Bordeaux, le Madiana et L'Angelus,  à la Rochelle, le Notre-Dame du-Châtelet. Mais déjà le Cancalais a pris la mer le 9 avril.

Avec ce bon vent, il a déjà couvert un bon chemin, opinent ceux du Martin-Pêcheur.

C'est qu'il ne s'agit plus, cette année, de guerre, de grands départs en pardons cérémoniaux, bercés par les cantiques, scandés au tintement des cloches à la volée, dans le papillottement bariolé des pavois et des flammes. Pas de processions, de bannières houleuses, sous ce ciel menacé, au long de cette mer perfide. Il a fallu disperser les grands voiliers dans les ports de la côte Atlantique, où pointent leurs mâtures parmi les échafaudages inertes des grues.

Il faut dire, commente M. Bonneté, que le gouvernement a fait ce qu'il a pu, tout ce qu'il a pu pour nous approvisionner en débloquant les denrées nécessaires à une campagne de sept mois. La grande aventure


M. Bonneté, c'est le capitaine d'armement. Sous la casquette bleue, les yeux marrons brillent dans une face carrée, aux pommettes rincées par l'embrun. Un Breton trapu, avare de paroles Cette fois-ci, je ne pars pas. Vingt-six campagnes à Terre-Neuve depuis mon engagement de mousse, à 14 ans. Mon armateur, M. Girard, m'a demandé de l'aider à pré- parer la grands expédition.

Élevé en 1874, à la pointe du Châtelet, sur la Grève de Morlet, cet oratoire fait face à la Rance. Il fut béni la même année par monsieur Boulou, vicaire à Plouër. Témoin de la piété des marins, il est dédié au culte marial de Notre-Dame du Châtelet. Selon la coutume, chaque année une procession part de l'église paroissiale du bourg et aboutit à l'oratoire.
Pointe du Châtelet Grève de Morlet Michel Marine
 (c) Région Bretagne

Construit au pied de la falaise, l'oratoire se présente sous la forme de trois niches reposant sur un soubassement. Une grande niche centrale fermée par un grillage et encadrée par l'inscription « Notre-Dame du Châtelet, priez pour nos marins », abrite la statue de la Vierge, de Lourdes, en plâtre polychrome. Également closes par un grillage, deux petites niches latérales entourent la niche centrale. Elles sont constituées chacune en partie haute d'un arc brisé surélevé et reposent sur un soubassement légèrement concave. Une croix à simple traverse surplombe actuellement la niche centrale.

La grande aventure, cette année.

C'est juste, interrompt M. Girard, lui aussi un Breton au visage comme ciré, au langage lent et scandé comme l'autre. La grande aventure. Vous comprenez bien, sans qu'il soit besoin d'insister, que nos terre-neuvas vont rencontrer des périls autres que ceux auxquels le hasard des nsers les a accoutumés. N'insistons pas. Mais croyez que s'ils s'en vont, c'est bien pour obéir à l'ordre du Maréchal. Et si vous réalisez que cette campagne coute, pour chaque bateau au départ, au moins un million de francs d'armement, d'approvisionnement, de paie, etc. vous vous rendrez compte de l'importance de la partie que nous allons jouer.

A côté de nous pourtant, sur le pont, les gars plaisantent, la pipe aux dents, en déroulant les cordages, en déployant les voiles. Le capitaine indique

Attention, c'est le foc, range le fût d'huile Et toi, le saleur, où en es-tu de ton embarquement ? Le saleur, nous explique M. Girard, c'est un gros personnage. C'est de Lui que dépend tout le sort de la cargaison.

Mais quelle garantie, si la cargaison n'arrive jamais ?
Aucune, à part le remplacement du navire, en cas de perte totale.


Et les vies humaines

L'inscription maritime s'occupe, selon les règlemeuts, des pensions et indemnités aux familles. Des héros.

On évoque le long et aventureux voyage, par des routes détournées, au caprice des vents, dans la menace des mines en dérive. Là-bas, là-haut plutôt, entre les icebergs parfois, dans les brumes traîtresses, l'éparpillement des doris sur la houle, la péche hasardeuse qui rapportera, en fin de campagne, 20.000 francs peut-étre à la maisonnée qui attend, nichée dans la campagne malouine. Et l'on se dit que ces terre-neuvas sont tout simplement des héros.

Des héros français. Ils savent que la France attend leur pêche. Le gouvernement leur a demandé de fournir, cette année, outre leur peine habituelle, un surcroit d'abnégation et de mépris du péril. Et ils partent quand même.

Parce/qu'Us aiment leur métier. Parce, qu'ils aiment leur pays. Le, saison assez, chez nous ?

René Pernoud.

Bien sympathique trio que M. Renard, le capitaine du voilier M. Cerudié, matelot aux quarante campagnes, et la chienne Ninette, qui a fait trois sauvetages
Sur le « Martin-Pêcheur le personnage le plus eimportant, après le commandant, est, sans conteste, le saleur.
Reportage photographique Le Matin


Une valise relance le travail de mémoire

«On croyait en avoir fini, avec l'inauguration d'un mémorial, en mai 2011, à Pleslin-Trigavou», s'accordent les détenteurs de cette mémoire locale. Mais début 2012, l'association malouine Mémoire et patrimoine des Terre-Neuvas acquiert une valise, auprès d'un brocanteur, suite à la dissolution de l'armement Glâtre. À l'intérieur, les certificats d'embarquement des marins, et des courriers de leur famille, demandant à l'armateur des informations sur le naufrage. Documents qui ont été remis, hier, aux descendants des naufragés, à la sous-préfecture. 

«Mon oncle, mon grand-père et son frère ont péri. 
C'est émouvant de recevoir ces documents», a confié Catherine Godet, trésorière de l'association Notre-Dame du Châtelet, en ouvrant l'enveloppe. Marie, arrière-petite-fille du capitaine Delaunay, avoue connaître «vaguement l'histoire, mais elle m'intéresse énormément, et je suis son actualité!». Actualité qui devrait refaire parler d'elle, suite à la découverte, dans la même valise, d'un courrier adressé à l'armateur, qui laisse «perplexe» le fils du capitaine du trois mâts. «C'est une lettre de l'opérateur radio, qui laisse entendre qu'il a touché de l'argent. Un soupçon de collusion avec l'occupant est admissible. On n'a pas définitivement tourné la page du "Châtelet"»

© Le Télégramme http://www.letelegramme.fr/local/cotes-d-armor/dinan/ville/memoire-l-histoire-du-chatelet-renflouee-20-10-2012-1878374.php#3lJfeimsZxTDRht3.99

18 mars 2018

Des nouvelles de L'Astrolabe Dumont d'Urville 6 février 2018 Terre Adélie TAAF Terres Australes

Des nouvelles de L'Astrolabe Dumont d'Urville 6 février 2018


Trois cartes me sont parvenues du Patrouilleur Polaire "L'Astrolabe" en ce samedi 17 février.

Toutes portent le TàD manuel de Dumont D'Urville T.Adélie T.A.A.F en date du 6-2-2018.

"L'Astrolabe", est finalement reparti de Hobart le 1er février pour faire la rotation R3.
son bord madame Pozzo di Borgo, préfète des TAAF, et monsieur Piriou, propriétaire du chantier naval éponyme qui a construit le bateau. Arrivée le 6 février à DDU et départ le 11 février. (Infos rapides UFPP-SATA n° 14



La première carte d'après une photo de Bernard Hily (Marcophilie navale) a été réalisé par la section TAAF de la Marcophilie navale. 
Au verso TàD de DDU en date du 6-2-2018 sur timbre français Marianne TVP


toujours au verso, cachet de la position géographique de DDU, la griffe PAQUEBOT, la griffe Courrier posté à bord et le cachet rond de couleur bleu du commandant François Trystram.

La deuxième carte postale représente L'Astrolabe quittant le port de Concarneau le 13 juillet 2017.  Le timbre Joachim Murat est annulé par le TàD manuel de Dumont d'Urville en date du 6-2-2018




Au verso les griffes Paquebot et Courrier posté à bord, la position géographique de DDU et le cachet du Commandant.



La troisième carte est identique à la précédente. Le TàD DDU 6-2-2018 est apposé sur une Marianne TVP rouge. La griffe Paquebot est apposé au recto.




Au verso position géographique de DDU, les griffes Paquebot et courrier posté à bord et le cachet du commandant Céline Tuccelli.




17 mars 2018

Genevieve ASSE Bretagne Vannes Ile aux Moines

Genevieve ASSE

Quand j'ai reçu ce timbre je me suis demandé où il fallait le classer. Mon premier réflexe a été de m'orienter vers le foot. Vers le club de Saint-Etienne ASSE.
Quand j'étais jeune le nom de Rachid Mekloufi m'avait toujours plu puis ce fut ceux de Dominique Bathenay, des frères Revelli. En un mot "Allez les verts".

A ma connaissance il n'y avait jamais eut de Geneviève à Saint-Etienne...
Et sa couleur est le bleu. 
L'île aux Moines cale du Grand-Pont photo JM Bergougniou

Il faudra un timbre pour me faire découvrir cette Bretonne. Mais s'en revendique-t-elle? Il le semblerait car son atelier est à l'île aux Moines.

Geneviève Bodin dite Geneviève Asse, née à Vannes le 24 janvier 1923, est une artiste peintre et graveur française.


Elle est élevée par sa grand-mère cultivée dans le manoir de Bonnervo (golfe du Morbihan). En 1931, elle visite l'Exposition coloniale qui la fascine. Dès 1932, elle s'installe à Paris où sa mère, qui travaille aux éditions Delalain, épouse le docteur Étienne Le Sourd (Etait-il ORL?)

Geneviève découvre Delaunay à l'exposition au Pavillon français en 1937. Elle visite alors nombre de musées en France, en Belgique et en Hollande. Elle aime les natures mortes de Chardin.




En 1940, elle entre à l'École nationale des arts décoratifs. Elle travaille dans les ateliers de Montparnasse et expose au Salon des moins de trente ans et au Salon d'automne. Elle s'engage dans les FFI (avec son frère) et est conductrice ambulancière dans la 1reDB, volontaire pour l'évacuation des déportés du camp de Terezin. 

Elle est décorée de la Croix de guerre. Après la guerre, elle revient à Paris et dessine pour les maisons de tissus Bianchini-Ferrier, Flachard, Paquin. En 1948, elle invite un jeune peintre américain : Hugh Weiss, à participer au Salon des Moins de Trente Ans.



Grande dame de la peinture française, dont elle est une représentante éminente, Geneviève Asse est d’abord identifiée aujourd’hui par une couleur incomparable, le « bleu Asse » dont elle décline les innombrables modulations depuis le début des années 1950. Après une enfance passée dans le Morbihan, Geneviève Asse suit les cours de l’École nationale des arts décoratifs à Paris pendant l’Occupation. Influencée par Chardin, Cézanne et Braque, elle se consacre d’abord à des représentations d’objets du quotidien, natures mortes intimes peintes en camaïeu.

Bon finalement je classe en Bretagne!

16 mars 2018

Fête du timbre 2018 Pacé, La Farlède Lyon Alpine Renault

Fête du timbre 2018 Alpine Renault 

Comme le hasard fait bien les choses... Ces timbres sortent au moment où Alpine renait de ses cendres... Bon coup de pub! 

ALPINE IS BACK

Séduisante, légère et joueuse, la nouvelle Alpine A110 se veut fidèle à l’esprit de la célèbre Berlinette. Alpine A110 a été conçue avec passion et une ambition : retrouver le plaisir de conduire. Fabriquée à Dieppe, Alpine A110 affiche des choix techniques exigeants avec son moteur central arrière et sa structure en aluminium. C’est avec une immense fierté que les femmes et les hommes d’Alpine vous présentent la nouvelle A110.

Après 4 années dédiées à la danse, une nouvelle thématique "Fête du timbre 2018" sera consacrée à l'automobile sous l'angle des voitures anciennes.
Le thème 2018 valorisera en particulier ’l’automobile et le sport’ avec l’Alpine A110 et la R5 Turbo, chacune ayant marqué son époque avec de nombreuses victoires. De bonne augure sans aucun doute pour les associations organisatrices et leurs expositions que philatélistes et/ou passionnés d’automobile ne manqueront pas d’aller visiter.





La berlinette A110 est devenue l'auto mythique des succès français en rallye dans les années 1960 et 1970. 
Quelques dates : 1965 : Alpine s'associe à Renault 1962 : l'Alpine A110 est présentée au salon de Paris 1971 : Alpine remporte son premier titre de champion d'Europe des constructeurs en rallye face aux Porsche 911, Ford Escort Twin cam et Lancia Fulvia HF. 1973 Renault prend une participation majoritaire dans Alpine ; Alpine est sacré premier champion du monde des rallyes 

Ce timbre en taille-douce est gravé par Claude Jumelet et dessiné par François Bruère d'après photo ©Renault Communication/Droits réservés.






La Renault 5 Maxi Turbo est l’ultime évolution de la Renault 5 Turbo. Son histoire commence au Tour Auto de 1984 lors de la présentation à la presse pour, ensuite, entamer sa saison en 1985. Après plusieurs drames, la Fédération renoncera à faire courir ces voitures hors normes à la fin de 1986. Création de François Bruère, d'après photo © Renault Communication / Droits réservés


Merci à Paul, Robert et Roseline

BCR VAR GEAOM 2018 ZMOI

BCR VAR GEAOM 2018 Liban Beyrouth 


Les trois bâtiments de la marine nationale sont arrivés au port de Beyrouth hier matin.
Partis de Toulon le 26 février dernier, trois bâtiments de la marine nationale française sont arrivés au port de Beyrouth hier matin. Ces trois navires sont déployés dans le cadre de la mission « Jeanne d’Arc » pour une durée de cinq mois afin de terminer la formation des officiers de marine issus de l’École navale. Cette mission, qui vise à terminer la formation des officiers de marine issus de l’école navale, est articulée autour du bâtiment de projection et de commandement (BPC) Dixmude, de la frégate de type La Fayette (FLF) Surcouf et du bâtiment de commandement et ravitaillement Var. À l’occasion d’une conférence de presse organisée hier par la marine nationale française et l’ambassade de France à bord du bâtiment de projection et de commandement (BPC) Dixmude, les capitaines des trois navires sont revenus sur la mission « Jeanne d’Arc ».
https://www.lorientlejour.com/article/1103452/le-groupe-de-navires-francais-jeanne-darc-en-escale-au-liban.html 
Retrouvez le discours prononcé par l’Ambassadeur Bruno Foucher à bord du BCP Dixmude à l’occasion de l’escale de la campagne navale "Jeanne d’Arc" à Beyrouth.



Monsieur le Président Michel Sleiman,
Mesdames et Messieurs les Ministres,
Mesdames et Messieurs les Ambassadeurs et les représentants des organisations internationales,
Mesdames et Messieurs les Députés,
Monsieur le Vice-amiral, Monsieur le Capitaine de vaisseau,
Messieurs les officiers généraux,
Mesdames et Messieurs les représentants des autorités religieuses, judiciaires et administratives,
Mesdames et Messieurs,
Chers amis,

Je suis particulièrement heureux de me trouver, ce soir, à bord du « Dixmude », l’un des fleurons de la Marine nationale, cette Marine dont les Français sont, à juste titre, si fiers.




Comme vous le savez, la campagne de la « Jeanne d’Arc », dont nous espérions l’escale ici depuis plus d’un an, a rallié directement Beyrouth depuis Toulon. Je veux y voir un trait d’union supplémentaire avec le Liban, notre ami le plus proche dans cet Orient qui nous est si proche.
Cette amitié est historique et indéfectible, nous le savons tous.

Elle s’exprime dans la vitalité de notre coopération bilatérale dans le domaine militaire. Elle se traduit également par la défense du Liban dans les enceintes internationales et par la participation ancienne de la France à la FINUL. Elle s’inscrit, enfin, dans la francophonie, espace culturel, communauté de valeurs et, de plus en plus, acteur du maintien de la paix.
–––––
Chers amis,

Forte de la confiance des autorités libanaises, en particulier de la vôtre, Monsieur le Ministre de la Défense, l’armée française a une présence permanente au Liban et contribue, aux côtés des forces armées libanaises, à la sécurité du pays et de la région.

Ainsi, plus d’une centaine de formateurs français viennent ici, tous les ans, pour encadrer des stages de plusieurs semaines au sein des unités libanaises. Je salue d’ailleurs tous ceux qui sont présents parmi nous ce soir et qui partagent avec leurs camarades libanais leur connaissance des techniques militaires les plus poussées.

Par ailleurs, au titre de la présence permanente française en Méditerranée orientale et pour la sécurité de toute la région, dix bâtiments de premier rang se succèdent tous les ans en escale à Beyrouth. Nous sommes, en dehors de la force maritime de la FINUL, la seule nation à organiser de telles escales. Marins et pilotes français trouvent à Beyrouth tout le soutien qui leur est nécessaire, ainsi que l’opportunité de renforcer encore les liens qui les unissent à leurs camarades libanais.





Au Sud du Litani aussi, nous sommes engagés en faveur de la sécurité du Liban. La France est présente dans la FINUL depuis bientôt 40 ans, avec d’autres pays amis du Liban, avec deux objectifs. D’abord, contribuer au maintien de la stabilité qui prévaut au Sud-Liban depuis plus de dix ans. Ensuite, grâce au travail quotidien avec l’armée libanaise dans cette région, l’aider à y assumer chaque jour davantage sa mission. L’objectif de la communauté internationale, tel qu’il est rappelé régulièrement par le Conseil de sécurité, reste que le gouvernement libanais puisse progressivement exercer intégralement sa souveraineté sur l’ensemble du territoire libanais. Au Liban comme ailleurs, c’est le monopole de la force qui fonde la souveraineté de l’Etat.
–––––
Chers amis,

La contribution de la France à la sécurité du Liban, dans le cadre de la coopération bilatérale comme au sein des Nations unies, représente un effort considérable pour nos armées, déjà lourdement mobilisées en métropole, où la menace terroriste reste importante, et dans d’autres théâtres extérieurs, au Levant mais aussi au Sahel, où la récente attaque contre nos intérêts à Ouagadougou a montré la résilience de nos ennemis.

Un effort important, disais-je, comme en attestent les chiffres.
Ainsi, au Sud-Liban, ce sont plus de 1 800 soldats français se succèdent tous les ans sous la bannière des Nations Unies. Qu’ils en soient remerciés et applaudis.

Mais notre engagement militaire, c’est aussi un effort financier, directement supporté par le contribuable français. Après avoir pris mes fonctions, j’ai demandé que cet effort soit évalué. Ainsi, si l’on considère le coût de notre coopération bilatérale et celle de notre participation à la FINUL, sans prendre en compte le coût des escales et de notre présence permanente en Méditerranée orientale, la France aura consacré fin 2018 au Liban, après remboursement par les Nations Unies, 400 millions d’euros sur cinq ans, soit environ un demi-milliard de dollars américains, dans le seul domaine militaire.

Si je cite ce chiffre, ce n’est pas par vanité mais pour contrecarrer une idée, trop répandue, selon laquelle la France ne ferait pas, ou plus, assez pour le Liban. Il est faux de le penser, comme il est faux de prétendre que la France serait, selon une expression à la mode, « de retour » au Liban depuis quelques mois.

Il est vrai que mon pays a joué un rôle important depuis l’élection du Président Macron, avec, notamment, les visites à Paris de Saad Hariri et de Michel Aoun, une contribution active à la résolution de la crise du mois de novembre et la tenue d’une réunion du groupe international de soutien pour le Liban, qui a défini la feuille de route de la communauté internationale dans les mois à venir.
Mais il me semble que cet activisme ne relève pas de l’exception mais, bien au contraire, de la confirmation. La confirmation de ce que la France s’est toujours fidèlement tenue aux cotés des Libanais, dans les heures les plus sombres comme dans les moments les plus heureux, jusqu’à payer le prix du sang.

Nous payons ce prix pour la sécurité du Liban et nous nous réjouissons que l’armée et les services de sécurité libanais aient éliminé la présence de Daech au Liban. Mais nous payons aussi ce prix pour notre propre sécurité, car nous savons que les professionnels libanais de la sécurité, efficaces et dévoués, défendent aussi la sécurité de l’Eurpe quand ils défendent leur pays. Nous leur en sommes très reconnaissants.

C’est pourquoi, comme l’avait annoncé le Président Macron dès la visite à Paris de Saad Hariri, à la fin du mois d’août 2017, nous avons plaidé pour la tenue de la conférence de Rome II, qui se tiendra dans quelques jours et qui sera l’occasion de mobiliser la communauté internationale en faveur des forces armées libanaises et des forces de sécurité intérieure.
–––––
Chers amis,

Un mot, enfin, de la francophonie. De cette francophonie comme espace culturel mais aussi comme communauté de valeurs. C’est dans ces valeurs que s’inscrit notre coopération quotidienne, c’est là qu’elle trouve son sens le plus profond, dans une vision partagée du monde qui promeut la démocratie, les droits de l’homme, la diversité et le dialogue des cultures.

C’est sur la « Jeanne d’Arc » que se forment les élèves-officiers libanais qui ont suivi les cours de l’Ecole navale, comme avant eux certains des amiraux les plus éminents de la marine libanaise, et qu’ils consolident, dans leur dialogue avec leurs camarades français, leur attachement à ces valeurs.
J’en suis sûr, les Marines américains et les pilotes britanniques qui se trouvent à bord se sont, eux aussi, très naturellement retrouvés dans ce cadre.

Mes collègues africains, enfin, que je remercie chaleureusement de leur présence, peuvent quant à eux en témoigner : la francophonie, espace culturel, communauté de valeurs, est un acteur de plus en plus important du maintien de la paix. La présence sur la « Jeanne d’Arc » de leurs compatriotes est la plus belle illustration de la mobilisation francophone en faveur de la paix dans le monde.
–––––
Chers amis,

A l’approche de la conférence de Rome II, notre rassemblement ce soir est un symbole vibrant de notre engagement en faveur d’un Etat libanais uni et fort.
Je vous remercie vivement de votre présence et vous souhaite une excellence soirée.
Vive la France ! Vive le Liban ! Vive l’amitié franco-libanaise !/.


sources :
Ambassade de France au Liban 
https://www.lorientlejour.com/article/1104747/cma-cgm-a-accueilli-des-eleves-officiers-francais-a-bord-du-congo.html

15 mars 2018

BAN ASPRETTO Corse Ajaccio

BAN ASPRETTO Corse Ajaccio 




La base d'aéronautique navale d'Aspretto ou BAN Aspretto etait installée à Ajaccio en Corse, créée en 1938 et dissoute en 1993.

La première installation d'un centre d’aéronautique de la marine française en Corse remonte à la Première Guerre mondiale. Ce dernier est désaffecté en 1922 et, à la suite d'un rapport du Sénat de 1927, il est décidé en novembre 1932 la construction d'une base d’hydravions sur les terrains d’Aspretto. Les travaux durent de 1933 à 1937et la BAN est officiellement inaugurée le 5 février 1938.



La base commence son activité avec une section d’hydravions composée d’un CAMS 30 et de 3 Levasseur PL.15 (en). En août 1939, l'escadrille 3S6 compte 3 Gordou Leseurre GL-812, 5 Levasseur PL.15 et 1 Loire 130. Le 27 novembre 1942, la base est évacuée et passe aux mains des Italiens puis est réarmée en septembre 1943 avec 2 Loire 130, puis en décembre avec 12 hydravions Supermarine Walrus SAR de l'escadrille 4S. De juillet à octobre 1944, la flottille 6F est stationnée sur la base et participe à des missions de recherche de mines en août lors du débarquement de Provence. En avril 1946, l’escadrille 4S est remplacée par l’escadrille 20S (composée d’hydravions Dornier Do 24) et qui restera à Aspretto jusqu'à la mise en gardiennage de la BAN et la dissolution concomitante de la 20S en janvier 1950.


La BAN est réarmée en janvier 1955 avec l'arrivée des Grumman TBM Avenger de la flottille 9F en provenance de la BAN Karouba, lesquels resteront sur place jusqu'en octobre 1960. Entretemps, la Marine nationale, affectataire secondaire du terrain de Campo Dell ‘Oro1 depuis 1945, s'y voit concéder en 1954 une enclave suffisante pour recevoir une formation de l’Aéronautique navale. L'arrivée de l'escadrille 55S en février 1961 va pérenniser pendant 25 ans les missions SAR tout y ajoutant des missions d’intérêt général : surveillance maritime des côtes, liaisons avec des Beechcraft SNB-5 puis des Nord-Aviation N262. Depuis 1985, aucune unité de l'Aéronavale n'a plus été affectée en Corse et la BAN Aspretto est dissoute le 22 septembre 1993.

La flottille 9F participe à de nombreuses actions. elle participe entre autres aux actions des porte-avions Bois Belleau, Lafayette, Arromanches.



  • Escadrille B3 (avril 1939-juin 1939)
  • Escadrille 3S6 (août 1939-juillet 1940)
  • Escadrille 12S (août 1940)
  • Escadrille 4S (décembre 1943-août 1944)
  • Flottille 6F (juillet 1944-octobre 1944)
  • Escadrille 20S (avril 1946-janvier 1950)
  • Flottille 9F (janvier 1955-octobre 1960)
  • Escadrille 55S (février 1961-août 1986)



13 mars 2018

FREMM PROVENCE en Islande Baltique Arctique Grand Nord

FREMM PROVENCE en Islande



La frégate anti-sous-marine « Provence » de la marine nationale française est attendue à Reykjavik le jeudi 8 mars prochain et y restera jusqu’au lundi 12 mars 2018.
„Provence“, kafbátaleitarskip úr franska flotanum, er væntanlegt til hafnar í Reykjavík fimmtudaginn 8. mars næstkomandi og verður í höfn til mánudags 12. mars.





Réception à bord de la frégate

Cette année, pour renouer avec une tradition ayant eu cours par le passé, une réception à bord est organisée le jeudi 8 mars à 17h pour les membres de la communauté française, laquelle sera également l’occasion de s’entretenir avec les marins et d’en apprendre plus sur le bâtiment et ses missions.

Pour des raisons de sécurité, il conviendra au préalable, et jusqu’au 6 mars, de s’inscrire au préalable afin de participer à l’évènement, le nombre de places étant limité par la capacité d’accueil du bâtiment.

Pour vous inscrire à l’évènement, rendez-vous sur cette page.

Attention, le nombre de place



Ce bâtiment, qui fait partie des frégates multi-missions (FREMM) de la marine, mesure 142 mètres, est composé d’un équipage de 108 hommes dont 22 officiers et a une vitesse maximale de 27 nœuds (50 km/h).
Sa mise à flot a eu lieu le 18 septembre 2013, sa livraison à la marine nationale date de juin 2015 et sa mise en service le 9 juin 2016. Son port d’attache est Brest et sa ville marraine Aix-en-Provence.
Ce navire ultramoderne est équipé de différents matériels et armements sophistiqués. Comme sur toutes les FREMM, un hélicoptère de classe NH90 se trouve à bord.

Sources :
Ambassade de France Reykjavik 


FREMM NORMANDIE mission NARVAL Février avril 2024 Southampton

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